Song Kol, Karakol et autres cols (Kirghizistan) : Partie 1
Tout d'abord, on ne le dira jamais assez : Merci pour tous vos commentaires et vos encouragement. On ne les echangeraient meme pas contre un visa russe facile a Almaty !
Notre traversee du Kirghizistan commence par 3 journees de travail intensif a Osh : nous avons forme un joyeux groupe de cyclos a l'hotel (1 Allemand, 1 Japonais, 2 basques espagnols et 2 Francais) et du coup, les reunions de travail sur les trajets et le materiel s'enchainent... tout comme les tournees de bieres.
Petit dejeuner autour de la table de reunion
Pour le 22 juillet, nous decidons meme d'assurer notre reputation de francais en faisant sauter le champagne. Mais, où trouver de ce precieux met a Osh au Kirghizistan ? Rien de plus facile. Voici la recette secrète :
- attendez qu il fasse nuit et que toutes les echopes du bazar soient fermees.
- croyez en votre bonne etoile en allant tout de meme deambuler au bazar.
- trouvez le dernier vendeur qui n a pas ferme au fond de la rue la plus sombre et la plus glauque.
- et vous trouverez le meilleur champagne Kirghize de la Region !
Vous comprendrez qu a force de travailler toute la journee, nous n avons pas eu le temps de visiter la ville. Cependant, son bazar etant tres connu, nous decidons d'aller y faire un tour entre deux bieres afin d'eliminer les toxines. Quelques photos donnent l ambiance de ce labyrinthe sans borne.
Avouons neanmoins etre sans pitie car les vendeurs etaient loin de tous dormir !
Nous repartons ensuite dans les grands espaces avec nos amis basques. Nous profitons des derniers kilometres de route plate et asphaltee qu il nous reste. Car la piste qui nous attend et qui traverse en diagonale le pays est reputee pour son mauvais etat et ses cols qui s enchainent.
Mais nous sommes finalement content de quitter cette route et les chauffeurs kirghizes qui les sillonnent. Un dejeuner avec deux d'entre eux nous fait comprendre pourquoi les lignes droites ne sont pas leur specialite et pourquoi ils nous frolent si souvent de tres pres ...
Il faut neanmoins avouer que le premier col a 3000 m d'altitude nous fait presque regretter nos amis Kirghizes precedents car la montee se fait sous l orage et la grele. La route se tranforme meme en riviere a certains endroits et nous donne l'impression que les eclairs sont autant sur terre que dans les airs.
Mais que faisons nous au "Kèskecékstan " !!!
Nous retrouverons par la suite un temps plus clement et des paysages assez secs sortis d'on ne sait ou.
Mais tous ces beaux paysages se sont payes chers en termes de denivelee. Col a 3000m, puis a 2200 puis a 2800 puis a 3300 m puis a 3500 m... rien que d y penser fait mal au jambes.
Et nos oreilles sifflent dur en ce moment ! On entend d'ici les "dis donc, a force de boire des bieres, ils finissent par en oublier de pedaler nos deux petits cyclos !". Les photos suivantes vous feront peut etre comprendre pourquoi tous nos efforts ne payent pas beaucoup sur la carte google de notre parcours...
Euskaltel suce la roue du leader de la Francaise des deux ! BOUHHHH !!!!.... mais bon, a 7 km/h, on laisse faire
Heureusement, quelques lignes droites nous permettent de temps en temps de nous remettre de nos emotions
Ayant atteint les limites techniques du pauvre Over-blog, nous sommes contraints de diviser l'album des aventures des deux duponts au Kirghizistan en deux tomes.
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