La Russie a grand train

Publié le par aupres-des-lointains

Durant les quelques jours que nous passons a Ulaanbaatar, nous essayons de profiter une derniere fois des odeurs d'Orient qui nous auront marques durant notre voyage : visite donc du monastere bouddhiste de Gandan et  emplettes  au grand "black market".

 

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Quelques selles de cheval en bois vues pendant notre traversee de la Mongolie

 

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En parlant d'odeurs, certaines nous manqueront moins que d'autres. (Mais bon, etant donne notre etat, on ne devrait peut etre pas trop blaguer sur le sujet)

 

Puis vient le temps du transsiberien sense nous emmener de la Mongolie a Moscou. 5 jours pour parcourir 6000 km , voila qui est pour nous autres pauvres cyclos un veritable train d'enfer. Pourtant, nous nous habituons vite a notre nouveau train de vie : reveil a 9h, petit dejeuner, petite sieste de 11-13h pour Pierre pendant qu'Olivier est en train de lire, dejeuner, puis echange des roles lecture/sieste. A ce rythme, la pause casse-croute de 16h arrive bien vite et nous laisse bien peu de temps pour souffler avant l'apero de 18h et le repas qui s'ensuit. Vous aurez compris : la vie est bien dure ici en Russie.

 

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Le fameux samovar en bout de wagon est bien pratique pour se faire un petit the rapide entre la lecture et la sieste

 

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Seul 1 wagon passera la frontiere. Il sera assailli par les douaniers russes

 

Mais le transsiberien est egalement pour nous l'occasion pour nous de retrouver les joies des transports en commun avec des velos sur les bras et surtout les ambiances de gare a 1 heure du matin ou nous devons regonfler nos pneus avant de trouver un coin ou comater tranquillement.

Les employes de la societe des chemins de fer russes decident meme de pimenter le jeu : les preposes aux guichets toujours aimables comme des portes de prison se debrouillent toujours pour nous informer qu'il n'y a pas de wagon bagages alors qu'il y en a (ou inversement). Les provodnista (femmes responsables des wagons) quant a elles sont intransigeantes sur le reglement : les velos dans les cabines et pas ailleurs ! Plus d'une fois nous sommes tentes de botter le train de tout ce beau monde, mais finalement tout se passe sans douleur.

 

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Solution non reconnue par les chemins de fer russes

 

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Solution reconnue par les chemins de fer russes dans les Kupe (2eme classe)

 

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Solution reconnue par les chemins de fer russes dans les platzkart (3eme classe)

 

A Irkoutsk, nous decidons de faire une pause de deux jours qui nous permet d'aller pedaler jusqu'au lac Baikal, d'y planter la tente et de faire une petite randonnee. Grace a Ruslan, un randonneur russe, c'est aussi l'occasion de tester au petit dejeuner les fameux poissons seches du lac Baikal.

 

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Petite position de l'Ouzbek face a un cinquieme des réserves mondiales d'eau douce liquides de surface de la planete.

 

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Le transsiberien aura ete aussi pour nous l'occasion de prendre l'apero et de grignoter avec une equipe de tournage d'un film. Grosse ambiance surtout quand on se met a evoquer Tati, Sergio Leone ou encore Kubrick avec Sacha le realisateur, tellement expressif quand il parle qu'on se demande s'il n'est pas plutot acteur... Et pourtant l'acteur apparait quelque peu de tems apres : et ce n'est autre que le chanteur de "time machine", le groupe de rock le plus connu de Russie (depuis plus de trente ans, oui messieurs dames). C'est un peu le Johnny Hallyday Russe, mais les neurones en plus.

 

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Nous passons ensuite deux jours a visiter Moscou avec entre autres, le Kremlin, la place rouge, la cathedrale Saint-Basile et le couvent Novodievitchi.

 

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Le prix de nos visas russes nous donnant envie d'en profiter jusqu'au bout, nous decidons de reprendre le train jusqu'a Saint-Petersbourg. Nous y remontons en velo la persepctive Neski (rue aux dimensions parfaites) et deambulons dans les rues bordees de multiples canaux. Nous allons aussi vivre les 3 seules heures intellectuelles de notre voyage en allant visiter le musee de l'Hermitage.

 

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remontee de la la perspective Neski 

 

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Nous decidons maintenant de quitter definitivement les trains russes pour retrouver le nôtre, notre desormais fameux train train "velo, casse-croute, dodo".

Nous prenons desormais la direction du soleil couchant : cool, on va enfin pouvoir bronzer coté gauche.

 

Et pour toi, lecteur assidu, 3 petits bonus : Bernadette Chirac en tableau a l'Hermitage, et puis surtout, des personnes qui nous montrent que nous sommes bien sur le chemin du retour a la civilisation...

 

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P
Elles est bıen loın notre petıte rencontre matınale a Khorog! On voıt que vous avez bıen contınue votre route. La notre aussı se passe a merveılle, on profıtes car les dernıers moıs sont toujours<br /> ceux quı passent le plus vıte, n est ce pas?<br /> Bıse a vous deux et peut etre a un de ces jours, vous etes les bıenvenus en Savoıe!
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A
Toujours aussi agréable de vous suivre les gars, même avec ce parfum de retour au bercail... Allez Clampin, je ne résiste pas, je suis sûr que tu n'attends que ça : la jaquette du ballon d'eau<br /> chaude dans le wagon, elle est où ? Tu leur a dis aux russes que l'appel à projets, ce n'était pas obligatoire ? Mais c'est bien, je vois que tu penses à ta réinsertion professionnelle.
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L
Toujours un plaisir de parcourir le blog des clampins lointains. Que de superbes photos associées à leur blaguounettes caustiques ! Si votre chemin de retour vous mène autour de la Suisse, pensez à<br /> faire une halte !<br /> <br /> La bise<br /> Lionel
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P
Je n'arrivait plus à suivre. Vive votre train-train vélo.
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I
Un grand merci pour nous avoir fait rêver tous les matins au petit dej... (nous sommes des amis de Sylvie et Jean ).Vos belles photos ,votre humour ainsi que le recit de vos aventures vont bien<br /> nous manquer ! Bon retour et bonne continuation.
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